« Rip it up and start again », comme le chantaient les rockeurs acidulés d’Orange Juice dans les années 80. On déchire tout et on recommence, donc, pour mieux tourner la page du DC Extended Universe, saga cinématographique mal fichue et erratique qui nous aura successivement consterné , diverti , fait réfléchir sur le sens de la vie , diverti encore un petit coup , stimulé créativement – avant qu’on se résolve à lui dire adieu, les yeux secs . Tu parles d’un ascenseur émotionnel. Pour remettre d’équerre ce meuble branlant, DC-Warner a opté pour la solution de facilité : piquer à l’équipe d’en face l’un de ses meilleurs joueurs ! En l’occurrence James Gunn, architecte de la trilogie des Gardiens de la Galaxie chez Disney-Marvel, débauché pour mettre en scène le jouissif The Suicide Squad (2021), sorte de Douze salopards en Spandex, conçu pour laver les péchés d’un premier volet resté dans les mémoires masochistes. Punk pas chien Aujourd’hui, Gunn e...